vendredi 24 février 2017

LES LETTRES DE LA NUIT 3 et 4.



LES LETTRES DE LA NUIT – version revisitée 2017.
3/1.
Plus de nuit. Après les jours et le dernier jour… Un globe de terre sans nuit. Achevées les nuits. Donc annulés aubes et crépuscule. Plus de jour aussi ! La clarté dans les ténèbres. Il est urgent mais peut-être trop tard désormais que l’art (re)devienne la dérisoire bagatelle qui élimine les certitudes prétentieuses. Reconquérir la Poésie ordinaire… Une paire de ciseaux, des bâtons de colle, des prospectus touristiques, des vignettes postales… Découper, assembler, détourner. Ecrire sur des vieux cahiers d’écolier récupérés dans les fonds des tiroirs de l’enfances, des poubelles de l’adolescence.
Je ne crois plus aux oriflammes, ni aux noms des saints dans l’almanach. La relecture de CADAVRE GRAND m’a raconté : Anthologie de la poésie des fous et des crétins du Nord de la France d’Ivar Ch’Vavar et quelques autres Camarades m’a rappelé le trouble émoi qui subsiste en ma chair depuis Août 1995 quand j’ai découvert les toiles de Francis Bacon lors de d’une exposition à la fondation Maeght. Grise pluie fine picarde, courir dans sa tête sur les chemin des sommets des monts des Flandres avec Arthur, mon père, qui me suit, avec du ravitaillement, en vélo-tout-terrain. Délivrance, mais éphémère. S’abrutir de lecture, de Jean Bodel à James Lee Burke et aussi Ken Buren, tout en écoutant l’improbable mais réel  blues wallon d’Elmore D. de Liège.


4/1.
Ils vont affirmer : ‘ Pour Icelui CELA a l’air de s’aggraver ! ‘. Icelui s’est réfugié près du lac de Drennec. Il s’attache quotidiennement à en courir le tour. La vieille fermette rénovée est nichée au bout d’une voie en cul-de-sac, à l’entrée de laquelle on peut observer un calvaire au Christ au regard particulièrement inquiet, il épie, scrute la ligne des mots d’Arrée en bredouillant :  ‘…Différents, NOUS avons tous le même rêve… éveillé. C’est peut-être ce qui nous fait… différents, NOUS avons tous le même…’  Ici, Icelui [Il y a plus de 20 ans, il se nommait encore Kristen Ethan, a trouvé asile. Provisoirement autour du Lac de Drennec, il court encore, il renifle le cul de la Bretagne intérieure, s’allonge, s’étire dans la fange qu’offre la pluie quand elle daigne s’éparpiller dans la forêt d’ Huelgoat – Ici ou là, ici et là.


ELLE ! Icelle, à cette époque de plus de 20 ans ! est plutôt l’absente et la différente que j’attends en la nommant Fidéline Hayures. NOUS avons tous le même cauchemar… éveillé. (Là-bas, Fidéline Hayure est meurtrie… au bas ventre… c’est la lacune d’amour, elle a appris cette solitude sous les bouts de ses doigts. Elle sait aussi que quelque part dans sa cellule, un condamné à mort se mutile………….Incision Dans Le Macadam.)
Je peux pleurer, ça ne sert à rien de pleurer. Je sais. Vous m’attendiez. J’ai reconnu tout de suite ces lieux où à tour de rôle vous m’aviez convié et où je n’étais jamais allé. Je peux chanter, ça ne sert à rien de chanter. Je sais. Vous me convoitiez. J’ai trouvé de suite les rues où vous avanciez. Je peux prier (ou regarder la télévision), ça ne sert à rien de regarder la télé (ou de prier). Je sais vous m’attendiez mais je ne pouvais pas vous suivre.
À Pleyber-Christ, au supermarché, Guenièvre, j’ai croisé. Ensorceleuse comme à son habitude, quand elle m’a convié à prendre place dans son petit véhicule, elle jubilait. Plus tard nous avons encore glissé jusqu’à la décharge public de Kommana, des tonnes de sacs d’ordures se consumaient dégageant une puanteur de dieux en décomposition. Elle m’a alors soufflé au creux de l’oreille : ‘ Tu vois, ici, c’est pareil ! On s’arrange comme on peut ‘. Au matin, j’ai entendu s’élever le soleil – J.S Bach – suite n°3 in D minor. BWV 1068 ‘Air’ – CELA m’a réveillé, j’avais les mains bleues, au loin dans le ciel on pouvait encore observer une cabine téléphonique disparaître. J’ai su alors que Guenièvre n’était pas Guenièvre.

LES PIERRES D’HUELGOAT

                                                                   Elles ne parlent pas, ni offensent                                                                                                                                   Dans les vents qui chantent au pourtour,                                                                                                                              Témoignent de la mort, de l’amour,                                                                 Elles mordent nos ignorances

dimanche 19 février 2017

LES LETTRES DE LA NUIT - 2/1.



LES LETTRES DE LA NUIT 
– Version revisitée 2017[suite du 19.01.2017]

2/1.

Baîllements, enfin exténué, éreinté, brisé, trouver tout de même le sommeil, malgré une exacerbation extrême : celle d’une agitation nerveuse accrue ; l’élancement de l’abandon de la mère tracé sur la peau ; pire que les injures et les médisances, l’indifférence insufflée jusqu’à l’os. Dans la ‘ CELA ‘ hulule, de derrière la vitre de sa chambre, il guette, puis fixe l’oiseau de proie nocturne. Une ombre espérée, celle de Mimosa Incandescente, devient palpable. Invisible, Icelle rend visite au corps de Caillou de sable blanc. À même le sol, recroquevillés dans la promiscuité de leurs absences mutuelles, ils décèlent tout de même les mains secrètes nécessaires à leurs caresses. Offrandes et offenses, encore et toujours. Ils s’useront les lèvres de baisers jusqu’à plus la brulure de la morsure de leurs absences ! Morsures, griffures de solitude enivrantes ‘ Copernic qui soul’t din tin amiclot’mint ! ‘,  une complainte, un poème remonte de la gorge. Pour lui un espoir bleu, idéal, s’efface, comme mort ce matin. Persiste, au plafond, appliquée, une vision en miettes, écartelée, distordue. Cartilages écrabouillés sur le sol du plancher aussi… et encore sur l’âme tremblante, convulsée, hallucination de terroirs et de peuples qui pourraient enfin délaisser l’errance de leurs langues rentrées, avalées, digérées, évacuées en petits amas de substances honteuses. De ces agglomérats fertiles, à nouveau choyés, honorés, émergerait(aient) Poésie(s).
Ah ! Si l’homme, ce prétentieux agneau qui joue au singe de Dieu, savait transmettre à sa progéniture la sève essentielle, des langages ne seraient plus en train de pourrir dans les grognements vulgaires des papes et de leurs généraux serviles qui trompettent à « tue-ton-voisin » l’air vicié du fiel puant les certitudes du conservatisme-traditionaliste. Seul dans la crèche, un morceau de sucre peinturluré, afin que la foule patiente. Alors lui est volé le destin de son unique étoile. 

Illustration : Le trait des Anges par Leelou Déquesnes.
Photo : Icelle.

jeudi 16 février 2017


COMME DANS DES SOUTERRAINS À LA DOSTOÏEVSKI – suite –



[…] il eut aimé dire quelque chose, cet homme sombre dans son cœur sombre. Il eut aimé dire quelque chose : "ce siècle ...."  - Mais les mots picorent les mots et les mains brisent les mains.
                                                                                                                              Orage,  orage
                                                                        des araignées noires lacèrent sa poitrine béante.

                                                                           Dusan Matic – 1898-1951.
Sans cesse la mer recommencée… -part 1.

Dans le corridor de ma fourbe souvenance – tunnel oblique de la chair - , mon existence est une longue nuit d’insomnies. S(a)igné : Le Voyant-du-Chêne. CELA, long et mélancolique, en sur-romantique bleuNUIT, verse l’or des larmes de Lucie. Sans cesse, la Mer recommencée… l’ïles de Groix, Wissant, Brighton, Berck-Plage, Middlekerke, Swansea, Cloghane… Sans cesse la Mer recommencée…                                        
L’eau entraîne les roues des moulins décrépits. Derrière la grille rouillé du puits des insomnies, d’invisibles revenants – fripouilles visions insolentes de ceux qui ont disparu- me serrent les pognes. Charpenté en pierre, un satirique Christ statique au carrefour d’Audinghem poursuit sa vaine mission rédemptrice qu’il pleuve, qu’il vente, sous le soleil, sous les flocons de neige. La parure bleuNUIT et jaune-fauve du ciel assombri est tombé sur l’animalité des terres. Les ondes radio égrainent au travers les cieux leurs imbéciles programmes nocturnes.

-        La scène se déroule dans les lignes de solitude de leurs rêves –
Icelle : ‘ je travaille maintenant à la boulangerie de ma cuisine ‘
Icelui : ‘Toudi chéle Mèr àrkëminchée* ‘

Bientôt, errant à nouveau,  d’un pas tranquille  le long d’une plage, j’interroge notre histoire : Picardia, de nos retrouvailles suis-je le cancrelat ?  Face à la Mer du Nord, esseulé, de moi-même je ne suis plus qu’une contre-vérité face au carrousel de l’Amplification des Ampleurs des Aggravations – la scène à l’identique à déjà eu lieu, il y aura bientôt quarante ans. Je suis un vieux pieu nu planté sur une plage. Sans cesse la Mer recommencée… Des improbables chevaux de mer surgissent des lointaines falaises de Douvres ; ils ont des crinières d’écume blanche, à marée haute ils s’écrasent contre les rochers de la plage d’Audresselles. Demain, à Brighton, je vais traînailler. Déjà j’avance en flânant vers la fête foraine flottante pour m’égarer dans le musée de la teigne de ma jeunesse rebelle. À Brighton, sans cesse la Mer recommencée…
À suivre…
*traduction française : Sans cesse la Mer recommencé...


dimanche 5 février 2017

L’ A.A.A’s [L’Amplification des Ampleurs des Aggravations]                                                                avec les participations de Josiane Bartazeau, Luis Piglou et quelques autres

À la mémoire de Jean Yanne


Ma très Josiane.

Je vous transmet, ce jour, une curieuse lettre ed min vius Caùmarade Edzyh que j'ai retrouvé dans l'un de mes tas d'archives. Je crois qu'elle devrait vous plaire.

À vous lire, bientôt peut-être ?

Luis Piglou.

1/1. Comme dés de lettres, des hannetons à damiers roulent…  
Ma peau, voile, durant 10 jours.     
                                            
TOUDI SU L’COECHIE – pré-histoire.


Poèmes collés./ Dans une ville rose, jadis, j’ai plié mon ombre./Les bien-pensants affirment que tout fini toujours par rentrer dans l’ordre – rien n’est moins sûr - ./ Voici l’âme creuse./ Sur Queen Street à la verticale un homme les pieds élevés vers le ciel. Il a son crâne au fond du vide d’un seau noir ‘ Could you spare a penny ? ‘./ C’est l’histoire de perdre sa vie – d’autres diront qu’il faut la gagner – ‘ Oes gennych chi dipyn o arian dros ben ? ‘./ Afin de subsister, apprivoiser les spermes noirs de mes complications de textes./ Tentatives de détournements d’écritures pour ‘comme Francis Bacon peignait’./ La nuit, la rouille de ma vie me réveille. Je la cautérise : c’est courir entre le jour et l’autre jour, de Caerdydd à Pernarth./ Cette personne – comme son fils – était une pierre trop froide. Un cœur ? Pourtant pas morte !/ Le soleil de l’esprit replie ses paupières sur la frange de la dernière page./ J’aime finir la lecture d’un livre avec la certitude que j’y retournerai./ Pour toute son existence, le nez brisé, un jeune type déambule sur St Mary Street. Sous le pont, il est beau aussi, pour toute sa vie./ Pour une vie encore, une jeune femme – visiblement d’origine indienne – passe sous la passerelle de Dumfries Place. Elle tient les bouts de ses doigts dans une autre main./ À Penarth il pleut des falaises de craie tranchantes./ Sur le monticule ‘ Grangetown Rubbish Tip Park ‘ la maigre ortie soyeuse rôde pareille à une couleur absente – celle que l’on omet toujours de rendre à l’arc-en-ciel./ Puis des destriers peupliers écartelés./ Couvertes de varech, des roches brunâtres sur la plage se suspendent avec déterminations à l’éternité. Elles gisent dans le BANG ! de la création avant d’exploser, d’éclater en myriades translucides telles des millions de minuscules et invisibles têtes d’épingles./ Et des étoiles seront… / Près d’un distributeurs de billet de banque, une jeune fille pleure avec retenue. Son décolleté est attachant empli de petit hoquets timides et de sanglots discrets, émouvants. C’est sur Albany Road./ Les soldes – ici comme ailleurs [c’est partout !] ne sont plus ce que CELA était./ Un désir m’invente une odeur qui n’existera peut-être jamais plus. C’est le parfum de La Flor d’Avalanche. C’est une prière que je me récite à moi-même./ Complice, des hannetons à damiers roulent comme dés jetés. Ils tracent des partitions baroques sur le parchemin cérébral de mes souvenances./ Les salaires ne sont plus ce que CELA coûte en travaux./ À Cwmbrân – la vallée des corbeaux – j’ai jadis admiré ‘Orage s’approchant’./ Route de retour vers Caerdydd. Carlos mon guide, mon Rodin in Cymru./ Mon front ensangloté posé au creux de tes genoux. Voilà l’amorce de mes visions. Déjà, Avalanche ne te retourne pas. Pour toi je suis aux spectres gallois et avec toi./ Le doigt du hasard NOUS a désignés. Mais que se passe-t-il ? Ne posons plus ces tortures qui NOUS autocensurent./ Acheter à Spillers – definitely the oldest record shop – ‘ Down in the Valley ‘ by THE HANSOME FAMILY – ‘ A treasury of their most willowy & haunted songs.’/  


Un trésor de leurs chansons les plus hantées et inspirées comme une bande-son parfaite à cette absence… / J’écoute la ritournelle de nacre comme  ‘ encore en apesanteur – weightless again ‘. /   Poèmes papiers collés. Dans la cité du Dragon rouge – Caerddydd – j’écoute la complainte de nacre. / À Brigend j’ai déjeuné du saucisson de Berguette et visionné la vidéo ‘ Spanish Dance Troup ‘ des Gorky’s Zygotic Minci – 


Un autre temps dans la maison de Carrys et William./ J’attends que tu me dessines à ton tour l’autre lettre. / J’entends au loin de ma mémoire la Musique de John Cale [for Nico & Andy] et la voix du Chien de Laugharne. / En deuil, cette chanson de nacre s’ouvre, s’offre, souffre, creuse… / …une coupure de presse, une photo au fond du portefeuille. Là, au cerveau, il y court toujours. / À Swansea, j’ai marché sur les quais autour du port cher à Dylan Thomas. Plus tard j’ai  ‘collé ‘ un ‘poéme’. / Sur les rives de notre couche, hachée ta dentelle délicate. / Ton jus d’oranger perle de sous ta jupe d’Italie. / Là, un petit jardin où tu y cueilles pommes. / C’est une bien forte longue attente singulière. Un vœu ? / Sur The Hayes, voilà, de 1894, la plus ancienne boutique de disques que je connaisse. / Oh ! Les grévistes… J’avais douze ans !  - comprends pas ! – Les syndicalistes ont abandonné mon père. / Je me moque des poètes militants. / I’M A FROU-FROUC-PLOUC ! / Puis je l’ai regardé, le père, pleurer. Quand nous les prolos on veut informer le reste du peuple – tracts et banderoles. Et quelques mégaphones – on NOUS pourchasse. / Je fuis les slogans. / NO DESIGNATION ! NO RESIGNATION ! / Et bâillons. / Vous ! Belles puissances, pourriez-vous un peu lui prêter un peu attention à l’âme creuse ? / Il y en a trop ! Musiques ! [réécrivez dans votre mémoires tous ces poèmes que vous avez vraiment lus car vous vous sentiez alors tellement vivant. Réécrivez et PASSEZ AINSI DE L’AUTRE CÔTE ! / Et si CELA tout de même voulait dire quelque chose ? / À venir il me reste un poème-tableau-collage ambulant à terminer. / Sac plastique PLASTIC FISH & FISH. / Cartes magnétiques ramassées au sol, sur des trottoirs. Etiquettes de bouteilles de bière. Tickets d’hiver – aux abords du grand stade - / Sachets de condiments pour soupe asiatique lyophilisées ‘ Why not try adding a handfuf of mushroom slices ‘ . /  Le voile recouvre le corps, le protège encor./ Dix journés, voile de vie in Cymru. / Holy-ten-days in Wales. / Le voile l’emporte. / etc… / Même s’ils n’ont pas tort certains chercherons encore longtemps le langage parfait ; mais il n’y a plus qu’à attendre l’autocar.

                                                                                                                             South Wales - 2001.
                                                                                                           Christian-Edziré Déquesnes

samedi 28 janvier 2017

TOUS ! TOUS À TORREMOLINOS !

L’ A.A.A’s [L’Amplification des Ampleurs des Aggravations] 
- Chroniques et autres écrits de Josiane Bartazeau et Luis Piglou –
Sur cette photo, Luis et Josiane sont déguisés en Sttellla.

À Jean Yanne 
qui, un jour, a écrit
' J'ai connu un type qui s'appelait Cimetière.
Il a changé son nom en Souvenir. '
4iéme de couverture :
Largement inspirée mais à peine exagérée d'une originale.

C'est une des choses qui soient  les plus difficiles
à avaler, dés lors qu'on a posé les yeux sur un livre
qui sort dans le commerce que la majorité
de la plupart des écrisains à présent, ils savent à peine
manier leur syntaxe et que leur style est lourd [...]
et si les écrivains ils voulaient, d'aucuns sans  doute
auraient un enrichissement certain de leur style
par la comparaison des autres si ils se forçaient
à relire les auteurs qui ont tant fait contribuer
la France à la grandeur des lettres mondiales [...]

Jean Yanne - 1999.
Extrait de ' pensées, répliques, textes et anecdotes.

                                                                                                                                              ‘ .

Ma très chère Josiane Bartazeau.

Je vous prie de me croire, je n’exagère rien ou si peu. Je possède toutes les preuves qui me servent, serviront pour vous transmettre, comme je vous l’ai promis lors de notre rencontre, ces « chroniques » de nos temps féroces d’Amplification des Ampleurs des Aggravations dans notre pays de (f)Rance où ces dernières semaines l’on ne peut que constater l’éclosion-explosion sur les grands panneaux d’affichages d’entreprises publicitaires privées, l’appel en direction de 15 000 jeunes citoyens (f)Ranciers à se laisser aller au bon recrutement de l’armée de Terre de « notre nation ».
Ci-dessus donc ma première chronique d’A.A.A’s et puisque vous me l’aviez proposé j’attends l’une des vôtres pour venir alourdir ce sale dossier.

Cher Josiane,je vous joint aussi une vignette sonore de Zydéco car je sais que vous adoré l'accordéon Cajun. Bien vers vous.

Luis Piglou, Torrémolinos, le 28.01.2017.


Zut poetrysa psoriasis – « Le psoriasis comme la poésie »

Aldolpho Jésus, désignateur picard et magister. Il a l’ Université ‘ Konrad Schmitt ‘ et l’Ecole Intérieure Inférieure de Désignérisation Saint Amants-les-Os de Val de Scarpe, est doctorant à l’Université ‘ Konrad Schmitt ‘ Saint Amants-les-Os. Désignérisation et Partrimoination. Crétinisation aussi (membre du comité permanent des crétins cré-acteur en Grande Picardie Mentale – LÂM de la Fondation Désiré – association des cré-acteurs colleurs, décolleurs, désignateurs, brouilleurs et débrouilleurs, Saint Amants-les-Os et du Moulin des Loups en Grande Picardie Mentale). Disciple des artistes Charles-Ernest Lulu et André Robillard, il participe aux rétrospectives internationales et intergalactiques avec ses décollages eau-faible et eau-javel.
En Grande Picardie mentale a publié son encyclopédie de psoriasis de commencement en picard ‘ Quoé chaù n’ét ? ‘ (Qu’est-ce que cela est ?) en 2034 – Spoutnick d’Edition Incruyape, Bércq-plaje.
Aldolpho Jésus est cité dans le volume ‘ Ed lon in dirot del merte épi ed pré chaù n’ét (0807-1956) ‘ , Tudors Debout Edition Pignouf 2022 Bérq-plaje, Grande Picardie Mentale.
En 2030, il a obtenu 1er Prix – Intergalactique Ouvert Psoriasitry Challenge www.psoriasis.com , Haut de France avec la nouvelle ‘ Cheule nuite ed l’éscrogrif’ XIII ‘  traduit en inuit.
En 2030, Aldolpho Jesus publie dans l’anthologie ‘ Possibles de psoriasis ‘ de Richard Charlot, Tome 999, Editions Jeurame de Ronchin, Gwanaouzie.
2041 – Adolpho Jésus a préfacé « L’Huître aux mensonges » de Marie-(s)TRance Durancie, Editions Signatures, Andore.
2041 – Adolpho Jésus a reçu Trophet des Crétins Picardisants (La compétition intergalactique de psoriasisterie organisé par Fhau-info sur le thème «Le psoriasis avant tout le reste »).
Adolpho Jésus a traduit aussi du martien en picard les psoriasis des écrivaillons de (f)Rance Richard Charlot, Marie-(f)Trance Durancie (Moules-les-Bains), Cajot Zinegolo (Bingo), Olivier Stradivarius et Christiane Porcinet-Duzoo (Maubeuge) et ont été auto-publiés sur les rites littéraires.
Il a trois volumes psoriasis en picard de cuisine «Cheule nuite ed l’Escrogrif’ XIII », « Dany pi chés biloutes » et Pététe… Takavir min tchul ! » (sous le pseudonyme d’Excalie Burnes).

P.S : J’insiste sur la réalité que cette quatrième de couverture est largement inspirée mais à peine exagérée d’une originale dont, éventuellement, je m’engage, ici, à fournir une photocopie à toute personne qui m’en ferait la demande.                                                                             Luis Piglou.

vendredi 20 janvier 2017

'Je' SUIS DIAMOND JOE !

COMME DANS DES SOUTERRAINS À LA DOSTOÏEVSKI – 1/1.

    L'ensemble de ces souterrains, 
au Docteur Norbert Bertrand Barbe, 
libérateur de mon n°7.

LA MASCARADE DU 'JE' DES MASQUES 
ou le jus de bouillon de nos destinées – Prologue.

Cette page particulièrement
vers et por min Caùmarate Flup-Kola.


Il a tout vendu, tout donné / Dans la maison abandonnée… / 
…Et y’a le masque sur le mur / Qui fait froid dans le dos… / 
…Qui dit jamais un mot… / …Quand il est part là-bas / 
Il ne savait pas… / …Qu’on en revient pas… / 
…La dernière page de son cahier/Tu peux pas lire, tout est rayé… / 
…Et y’a le masque sur le mur / Qui dira jamais un mot.
  Extrait de : Le masque sur le mur [1979] - Gérard Manset.


À qui mieux mieux ? Annonciation que la présence du plus grand des poètes masqués sera présent mais anonyme dans le parterre de la lecture publique alors j’énonce […] à mi àrnonché-vos ej su Derwydd, chl’émorleu ed chés seurtèys. Ej su chl’àrck-Abranm des cius, ej su cheule crozèye ed chés thiotes éstrèyes ed l’about. […abandonnez-vous à moi, je suis Voyant-du-chêne, l’écrabouilleur des certitudes. Je suis l’arc-en-ciel, je suis la croisée des petits chemins au bout du tout.] […] Tout ce qui demeure est égal au cri du décapité, le cri du ciel égorgé et celui des vieux jours d’Humanité avec de vrais livres de papier…

La tranchée qui abrite le corps n’est plus que le corps qui habite la tranchée et une boue de sang habille le tout. Limon de vie, encore ce corps même mort à transmettre.

Rue de l’Abbaye des Prés, à Douai, Le masque adresse une très longue lettre où il tente de faire de son mieux pour ouvrir mon cœur de vieil Ulysse, d’antique créature… Alors ce soir, encore, et plus loin… avançons improbable Pénélope qui surgit enfin, un arbre creux à mon bras que je désire commun et l’ « autre » la Fée Ficelle caressante… Traçons, Icelle, de nos mains une ligne d’horizon toute autre et basculons de côté puisque c’est de là que nous venons.

Aux Hespérides, le jardin des dieux ; aux Hespérides, les nymphes gardiennes ; aux Hespérides, les pommiers d’Or. Aux Hespérides, l’île de l’âme jolie, rue des Hespérides, le masque écrit une très longue lettre infinie.

Esprits entêtés d’imbécilité, voici le temps des ouragans qu’accompagnent d’authentique alligators souriants : Ils remontent le cour du Delta du Mississippi et jusqu’au cœur de La Louisiane ; bientôt échouant, entre Douai et Saint Amand-les-Eaux, sur les rives de La Scarpe, ils ont déjà entre l’argent de leurs mâchoires les cadavres de vos progénitures putrides qu’ils finiront par avaler… Et combien de tristes vols de corbeaux dans le tout profond de l’orbite de l’œil transpercé de Balor le borgne ? Oh ! Tendre Icelle, CELA sera pire que le plus sévère des hivers et CELA gèlera à pierre fendre comme jadis de par le crâne, brisé par le pic à glace d’un mari jaloux, de « Sonny Boy » Williamson dont le blues-harmonica déchire la peau des mots : 
‘Lord, Oh Lord Blues’ – sic/Aurora II, 17 juin 1938 -.  Sous les coups du gel, le nourrisson explose en un bouquet de braises ardentes… Désastre, grand désastre ! Il est minuit dans le tronc de l’Humanité pourrissante d’un siècle naissant qui s’avance pareil à une entreprise de pompes funèbres qui prospère à une folle vitesse en proposant des cercueils en cartons, plus pratique pour l’incinération, dont l’on peut au préalable choisir le motif ou paysage à imprimer, moyennant une somme non modique, sur les parois intérieures pour un meilleur confort du défunt. L’oiseau de proie qui nous veille, bouffe les rêves de nos candides sommeils de gueux naïfs puis au réveil il nous abandonne avec une étrange sensation de pâtes de cadavres bien mûrs dans la bouche. Pour tout sucre des fourmis flottent sur le jus de bouillon de nos destinées.

Et si le masque était le voleur de ‘je’ ? Si le masque était le découpeur… de mots ? Le boucher-charcutier des maux ? Le viandeur-vidangeur des mots-maux-maman-allo bobo-socialo des poético-lascars as en tautologie ? ‘Je’ découpeur-charcutier-viandeur-vidangeur de l’ ‘autre’ et ses faux semblants ? Le masque est RIEN ! Le masque est TOUT ! Roi Arth, La cendre de tes justes visions s’éparpille, s’évapore. Un vent brûlant emporte tout… Arth, quelque part.

Aux Hespérides, La Palmas et Gomea ; aux Hespérides, Santas Cruz de Tenerife ; aux Hespérides, Fuerteventure et Lanzarote ; aux Hespérides, Hierro, l’Îles de fer ; aux Hespérides, chaud et sec, l’été.

[…]Coére étou ej’su ch’pati bleuw, màrouleus’mint fré pi ioe:iche, l’bleuse pati màrouleus’mint tot déployé eque pon in trézawis’mint i’ peut së ninn s’in rafardé[…] […] Encore, je suis la pâture bleue, amoureusement fraîche et humide, la pâture bleue amoureusement toute dépliée, dont aucun clair entendement par ruse ne peut s’emparer…

Goulument, le poème se déconstruit à l’approche des lugubres croassements de Korrigane – La scène se déroule au-dessus d’un lac proche de Galway dans les eaux duquel, nue, se baigne la Reine Medb du Connacht - .  À la suite, que peut-il bien survivre de nos ‘Je’. De nos ‘Autres’ ? Tout CELA ne s’écrit pas ou plus seulement au milieu d’oriflammes belliqueuses mais au cœur creux d’une pluie d’acide de plumes calcinées, aux bras d’un diable répugnant qui couve ses œufs dans des nids innocents. Au-dessus du pays, ma terre grise est une plaie béante… J’y vois le masque qui est RIEN ! Le masque qui aussi est TOUT ! Le ‘Je’ de l’ ‘Autre’ est néant. Pourtant ‘Je’ désire ‘Il’, Celle qui chante la Musique de l’Univers. Elle chantera dans ma bouche, de porte en porte jusqu’aux aurores – Là, extraite du film Masked and Anonymous, la bande son diffuse une chanson traditionnelle : Diamond Joe,...
...revisitée par Jack Fate [sortant de prison] alias Bob Dylan et lui-même alias Robert Zimmermann - è ‘Je est un autre’ – Arthur Rimbaud.

Aux Hespérides, une nymphe de cœur ; aux Hespérides, le Normand conquérant ; aux Hespérides, Jean de Béthencourt ; aux Hespérides, mon masque d’entrailles au mieux de l’autre ; aux Hespérides, l’île d’Avalon [à moins que ce soit celle de Groix ?].

[…] Ej’ su chl’in.nàrse nier ed chés Khonorins. Adon la ch’ét seule nworte agaÿante pi gàrbourioeuse càrchèle ; tàrtous’ dévalé chi din chés papars inplokèys, vius pàrchongnés écartelures à mi àrnonché vos ej su chl’ émorleu-épaetreu ed chés seurtèys, Derwydd. […] Je suis le loufoque bébé pleurnichard enflammé du peuple de ceux qui n’ont pas la connaissance. Donc là, c’est l’effrayante et ensorceleuse crécelle noire ; tous descendez ici dans l’image contaminée d’un enfant vue dans l’œil d’un autre, vieux éventreurs complices de meurtres, abandonnez-vous à moi, je suis l’écrabouilleur-écraseur des certitudes, Voyant-du-chênes.

Entendez ! Ecoutez ! Des corps se consument dans les flammes de vos existences. Comme des masques qui ne peuvent plus rien dire, CELA crépite-t-il ? Et CELA brûle ? De l’enfance, la balançoire abandonnée… Le masque ne se souvient pas que… Le masque se souvient trop : L’odeur de la boue, l’odeur du labour et de la rosée d’un p’tit matin… Le masque se souvient… Et c’est pire qu’une photo jaunie. Elle et lui, lui et elle désirent que le masque vive sans eux.

Cheule souvenanche, à coesse qu’ale ét toudi laù ét l’coesse ed ch és bérluzries à mi, à li, à ti étou. Chl’àpréche del berluzrie, nozoete tàrtous’ ale foét bérloké. Ch’ét insigne ! Quaintt à pu rin buzié, inbzipe !... Cheule berluzrie, ale ét bayé edpa chl’éblérache. …Vlaù eque cheule nworte pi gàrbourioeuse càrchèle foét poùrtréture edzeur el corte ed min chapitre… [é-pi seule nworte gàrbourioeuse càrchèle n’ét pon chi agaÿante équ’chaù !). Les souvenirs parce qu’ils sont toujours présents, sont la raison de mes fautes, des siennes et des tiennes aussi. L’ardeur de la faute, nous autres tous, nous fait tituber. C’est ainsi ! Quant à l’oubli, impossible !  …La faute est offerte par l’inattention. …Voilà que l’effrayante et ensorceleuse crécelle noire prend forme sur la corde de mon discours [puis la noire ensorceleuse crécelle n’est pas si effrayante que cela !).

Le 10 juin 2009 en Saint Amand-les-Eaux et 
revisité, dépoussiéré, le 20 janvier 2017 en Clamart.

Notes : En 2009 ou 2010, j’avais le désir de voir publier « mes » Evangiles bleusNUIT pourtant alors Ivar Ch’ Vavar  m’a dissuadé de chercher à le faire car il pensait que ces textes devaient encore macérés, qu’il fallait laisser cette macération agir dans ma tripe car aussi et surtout qu’aux temps de ces écritures, j’étais au plus mal de mon ‘je’.  Mais Ivar Ch’ Vavar, du haut de sa bienveillance de Merlin, m’a averti que des heures sortiraient d’un coup, un jour lointain alors, pour se dresser afin de me sonner qu’il est bienvenu pour moi maintenant, c’est aujourd' hui et demain ! De reprendre ces Evangiles bleusNUIT, d’y retravailler et de lâcher la créature, de libérer le Prisonnier à l’apparition du signe… 

…De par le N°7 ! Merci Docteur.

jeudi 19 janvier 2017

LES LETTRES DE LA NUIT - 1/1.


Petite note de présentation

Les évangiles bleusNUIT est un triptype littéraire, composé entre le milieu de l'été 1998 et jusqu'à ce jour par Christian-Edziré Déquesnes, qui se compose en trois corps de textes : Les lettres de la nuit, Comme dans des souterrains à la Dostoïevski et L'A.A.A's [L'Amplifications des Ampleurs des Aggravations.] qui seront offerts aux lecteurs par épisodes, via le blog : ======================> 
===> http//:evangilebleusNUIT.blogspot.fr, en alternance avec une fréquence plus ou moins régulière soumise aux disponibilités temporaires et aux humeurs de son auteur. Les vignettes musicales qui viendront illustrer les textes, seront toujours de S.O.D.A 2017 et leurs choix jamais un hasard.

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LES LETTRES DE LA NUIT - version revisité 2017.
Avec les participations de Konrad Schmitt et de Samuel Barrel.

' Il y a une vérité de la poésie. Il est vrai, cette vérité ne prouve rien, n'explique rien. Elle n’est pas la vérité de la vie. Elle ne sert à rien. Elle ne sert à rien. Il est bien qu’il en soit ainsi. Mais elle a partie liée à la  vie. Coup de sonde dans L'abîme. Rire dans l'infini, rire  dans l'abîme. Plongée dans  l'essentiel. l’essentiel. Son flux et son reflux. Miroir du monde. Miroir déformant, mais  miroir. Tu peux le déchiffrer mais ne peux le  briser. Non, tu ne peux la détruire. Elle existe à sa manière  Poétiquement. Mais la vie, à sa manière s’infléchit vers elle, en passant.En  passant ? Mais tout n’est-il pas que passages : les cristaux et les noeuds du passage. La vie.'                                               
Dusan  Matic - extrait de Notes [1944]

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EAUX DE TRAVERSES
 POESIE À DETRUIRE
BAROQUES DUCASSES
POESIES DETRUITES
LES LETTRES DE LA NUIT.
-1/1.                                                                                                                                                                       
Errance dans le temps, plus de réel, plus de chronologie de l’histoire ; même plus véritablement de silence [le cosmos n’est jamais muet]. La Grande Picardie c’est évanouie, engloutie par la résistance de ses élites à êtres aux vérités du peuple, uniquement son mental évanescent flotte encore par les dessus honteux des Haut-de-France. [Peut-on avec les mots d’hier dire les maux d’aujourd’hui ?]. La nuit. Le jour pourrait être comme un soleil, comme un ample déploiement d’engagement d’Amour, une fraternelle promesse de béatitude exaspérée…, un exploit comme une étreinte candide, tendre, parfaite ; pourtant jamais atteinte. La Baise Céleste [« ils » n’apprécieront pas cette allégorie !] Mais il y a le carnage qui a se déroule indéfiniment toujours au présent et encore déjà au futur, mais aussi ne parlons pas, plus, du passé ; tout CELA sous des multitudes de regards inaptes à toutes rébellions. Moi, on s’est efforcé de ne m’initier qu’à la compassion la plus aigu possible « Toujours l’amour de toutes les manières à n’importe quel prix », surtout pas dans la gratuité d’un autre sens ! Ce serait un sacrilège ! Aimer ! Aimer ! Aimer ! Peut-être que le pire, la contrefaçon est là ? Oui, là ! Aimer ! Aimer ! Aimer ! Et regarder les catholiques et leurs Papes. Aimer ! Ne communiquer que cela n’est pas équitable. Aimer n’est pas la vie, sa substance est ailleurs ; c’est la grande tuerie ! Et partout, la boucherie et nous en préserver ! Toussint-Ducasse por Francis Bacon.
Extrait d’une autre lettre à un compagnon de route « …C’est singulier, il suffit d’inter-changer deux lettres à deux mots et soliDaire devient soliTaire puis vice et versa. Je n’avais plus rien à t’écrire, sauf que maintenant, j’en arrive enfin, juste un peu, à sangloter, ça faisait deux jours que cela s’interdisait à mon regard car les larmes refusaient de s’offrir. Le trajet en train, comme à son habitude, a été interminablement long, l’atmosphère mal climatisé… une souffrance. »
Ch’ét el léte à Picardia ! Ej t’el àrdi !  Depuis la globalité du générique a céder sa place à une unicité de non-générique, désormais C’est la lettre à Icelle ! Je te répète !  La Musique est belle, la nature autour de la ville de briques feu [l’expression est d’Icelle] où j’ai demeuré durant plus de dix années est opulente d’hayures en forêt de Saint Amand-les-Eaux. Une verdure et des arbres assurément d’une force identique à celle que l’on trouve entre Berck et Montreuil-sur-Mer. Sentiment mystérieux d’être décalqué à Bruire-le-Sec [« Drorle d’inpréssion ! »]. Les nuits, ici, sont denses, épaisses, leur respirations, charnelles ; je devrais y croiser encore des créatures inhabituelles. Je sens le souffle singulier d’Icelle autour de mon corps. Déjà, j’attends les nuits prochaines. 


Illustration : Le trait des Anges par Zoé Déquesnes.
Photo : Icelle.

Initialement Les lettres de la nuit de Christian-Edziré Déquesnes ont été écrites au milieu de l’été 1998  et publiées à la Station Underground d’Emerveillement Littéraire au commencement du printemps 1999. Ici, à Clamart durant l’hiver 2017, ’auteur reprend et modifie, actualise plus que partiellement la version originale puisque de nombreux événements, survenus depuis le milieu de l’été 2014, l’ont éclairés sur de nombreux aspects d’éléments qu’il avait écrit sans en savoir réellement les raisons et les sens. Les lettres de la nuit sont définitivement dédiées à Carole Icelle Carcillo et également sa propriété.
Ce jour, le 19.01.2017, l’auteur vient de prendre conscience que Samuel Barrel qui intervient, vous le verrez, pour certaines pages des Lettres de la nuit, a repris contact avec lui le 17.01.2017 ... après plus d’une décennie de silence.